Défi « un mot, une couleur, 1 semaine » – Novembre 2020 – #nuancetonconfinement
Vidéo de 3min13 + Texte
J’essaye de faire de la magie orange.
Rêve
Demain, plus rien
Je ne sais plus et je ne sais pas.
Encore. Une autre devant moi.
Regarde en arrière.
L’horizon est à la verticale.
L’étrange oiseau
Orage bientôt
Décolle en arrière.
Polymère au deuxième degrés ouest
Sueur chaude, sensibilité alarmante presque méchante
N’importe quoi.
Je survie et je pleure.
Mettre des corps en arrière et envenimer la chaumière
Il rit et dégluti lentement.
Le néant semble encore loin. Lointain
Aussi lointain que la montagne derrière l’autre montagne. Celle qu’on ne voit pas mais qui est bien là.
Arriver à la voir à travers la pierre. Étonnant.
Je m’accroche à ce que je vois et à ce que je crois. Si je ne vois plus un jour, est-ce que j’y croirait toujours.
Le mistral frôle mon enveloppe terrestre je ne crois pas être encore moi.
Alarmante mélodie du silence. J’entends un loup. Plusieurs ?
Je résonne. Soudain face à moi devant le lointain. Toujours devant jamais derrière. Devant une chaise et une étagère. J’espère fort qu’il est parti.
Violente promenade de l’après-midi. Un pied devant l’autre toute la journée. Violente promenade de l’après-midi. Un pied derrière l’autre toute la nuit.
Il ne faut pas, il ne faut plus continuer à croire ce qu’on ne voit pas. Ce que je ne voit pas. Je décide de fermer mes yeux. Je ne veut plus y croire alors je ferme mes yeux. Fort. Sans jamais les rouvrir. Stop on arrête tout.
Le murmure des vagues d’un autre temps. Le présent ?
Je suis perdue. Je ne vois plus ni devant ni derrière. Il y a d’autre lueurs.
Est-ce l’heure pour les cloches de sonner 3 fois ? Pourquoi lorsque je me réveille je me demande quelle heure il est ? Quel jour on est ?
Quel importance ?
Errance dans la temporalité absurde et construite du monde vivant, je décide de m’arrêter. >>
« J’y ai consacré simplement une après-midi. J’ai fait les choses sans vraiment réfléchir. J’ai cherché des objets oranges, posé ma caméra, fait des trucs étranges devant elle, écrit un texte sans réfléchir. Tout mis en vrac sur le logiciel de montage. J’aime voir de la magie dans les choses absurdes qui n’ont pas vraiment de sens et qui deviennent alors des images poétiques. »