neCtars sur goyaVe

<< neCtars sur goyaVe >> c’est l’anagramme de << Carnets Voyageurs >>.

Un anagramme qui m’est venu il y a des années suite à expérience poétique, joyeuse, amoureuse, et joueuse !

Aujourd’hui, il y a 5 activités qui remplissent et nourrissent une bonne partie de ma vie et qui, dans le monde des adultes, pourraient se comparer à ce que l’on appelle « activités professionnelles » …

Je les partage avec toi ici :

LE DESSIN
J’essaye de me reconnecter à lui depuis quelques années. Il m’a accompagné une grande partie de mon enfance puis il s’est effacé de ma vie petit à petit, laissant place à l’apprentissage de l’écriture et au monde des adultes. Je me suis pendant des années mise en tête que « Je ne savais pas dessiner ». Les arts décos ne m’ont pas aidée à me défaire de cette croyance d’ailleurs… Mais depuis 2019, j’ai lui ai refait une place spéciale dans ma vie.
Je l’aime car il m’aide à me connecter à des sensations que je pouvais avoir lorsque j’étais une enfant. J’espère être toujours un peu une enfant d’ailleurs. C’est aussi un moyen de communication que j’aime qui peut remplacer les mots quand on ne les trouve pas. Je trouve que c’est également un outil pratique pour entrer en interaction ; si je suis dans un lieu où je me sens un peu timide, je me mets à dessiner et comme par magie les gens viennent vers moi sans que je n’ai rien à faire !
Je dessine essentiellement avec des stylos fin de type Rotrings et je peins avec de l’aquarelle.

L’ECRITURE
Elle est assez nouvelle pour moi, elle m’a toujours attirée, mais je ne pensais pas qu’elle pouvait m’être accessible étant donné mes nombreuses fautes d’orthographe et ma légère dyslexie…
J’ai maintenant bien conscience que ça n’a rien à voir et je m’amuse beaucoup avec elle.
Je n’ai plus trop de problèmes avec les fautes, j’écris comme j’ai envie et j’aime voir de la poésie dans tout ce que j’aurais mal orthographié.

LA CUISINE
Elle, a toujours été très présente dans ma vie. Plus jeune, je me suis beaucoup amusée à inventer des gâteaux, à tester des dizaines de recettes de macarons jusqu’à avoir une collerette parfaite, à passer du temps à essayer de comprendre les textures et les cuissons… Puis j’ai découverts les contraintes de la cuisine végétale qui m’a beaucoup amusée. Aujourd’hui, je continue à toujours beaucoup cuisiner et explorer toutes les saveurs de ce monde et j’imagine des concepts culinaires que vous pouvez voir sur ce site. De plus en plus je me tourne vers une cuisine brute, sans trop transformer les aliments, sans y ajouter des tonnes de sel ou d’épices. J’aime proposer aux gens de se reconnecter au vrai goût des aliments. Je m’inspire beaucoup de la cuisine zen. Je travaille également avec un vitaliseur pour cuire les aliments à la vapeur douce. Depuis 2020 je découvre différents processus de fermentation (levain, lacto-fermentation etc…) C’est amusant.
Ca m’arrive de faire la cuisine pour des évènements, sur des stages, des retraites… Cuisiner pour des humain.e.s, c’est pour moi une manière de prendre soin d’eux et de leur donner de l’amour.

LE CORPS
A l’âge de 13 ans j’ai pris la décision que je ne m’épilerais pas et que je ne mettrais pas de soutien-gorge. Je me suis beaucoup battue avec tout mon entourage pour faire comprendre ce choix. C’était en fait le début d’un énorme travail sur l’acceptation de mon corps. Aujourd’hui j’aime mon corps et encore mieux, j’aime travailler avec, l’utiliser, le mettre en scène, j’aime danser, j’aime l’essouffler, j’essaye de comprendre ses limites, j’essaye de l’écouter, de comprendre ce qu’il me dit.
A Strasbourg, j’ai pris des cours de Théâtre Physique qui m’ont beaucoup apportés. J’ai aussi commencé la danse « contact-improvisation », je continue à aller régulièrement en jam ou participer à des stages en lien avec cette pratique.
J’aime participer à des événements de danse, à des performances, faire de la figuration au théâtre, dans des films… J’ai aussi quelques fois été modèle vivante pour des artistes. Je sens que ces derniers temps j’ai envie d’investir encore plus mon corps, de passer plus de temps à danser et à performer.

LE VELO
J’ai fait mon premier voyage à vélo alors que j’avais 18 mois. Tous les étés mes parents nous emmenaient voyager à vélo. Je remercie tellement mes parents de m’avoir transmis cet amour pour le vélo. Aujourd’hui, je me déplace la plupart de mon temps à vélo, c’est mon moyen de transport, je n’ai ni voiture ni permis de conduire. Mes voyages se font aussi généralement à vélo. Un rythme parfait pour moi. Un sentiment de sécurité lorsque je pédale, un sentiment de liberté de pourvoir aller où je veux. Je peux prendre le train avec mon vélo. Je peux porter sur mon vélo tout ce dont j’ai besoin.
En plus vélo, c’est l’anagramme de love !