Je m’appelle Maëlle, ma couleur préférée c’est le jaune, j’adore les gommettes, je récupère des fleurs dans les poubelles des cimetières et j’aime beaucoup rire.
Je suis Artiste, Auteure, Créatrice culinaire, Cuisinière, Performeuse, Illustratrice, Exploratrice de l’Île des Nummes, Voyageuse à vélo, Rédactrice en cheffe de La Gommette Rouge, Auto-stoppeuse etc…
En ce moment, j’aime bien dire que je suis artiste et voyageuse.

Mon doux parcours…
Je suis née une nuit d’hiver, en banlieue-sud parisienne. Ma maman vient de Brest et mon papa de Marseille. J’ai grandi dans un petit village en Isère au sud de Lyon. J’ai eu 3 petites sœurs qui ont chacune, les unes après les autres, chamboulé mon petit confort…
Toute mon enfance je me suis ennuyée à l’école. J’attendais les vacances, j’attendais la fin de l’école pour pouvoir rentrer chez moi et faire ce qui m’intéressait : créer des choses, dessiner, inventer des recettes de cuisine, jouer avec les voisin.e.s du quartier, faire du vélo, imaginer des spectacles ou même organiser les élections du/de la président.e des enfants.
J’ai eu la chance de grandir dans une famille où, pendant les vacances, nous partions.
Chaque été, nous partions à vélo, à la découverte d’un coin de France ou d’Europe, parfois aussi pendant les vacances de printemps. Pour voir toutes nos aventures à vélo, rdv sur le blog de mon papa.
Chaque automne, nous allions dans les Pyrénées Aragon faire de la randonnée avec une bonne troupe de copains.
Chaque hiver, c’était direction la montagne avec nos cousin.e.s dans les Alpes du sud.
Grâce à toutes ces excursions je pouvais respirer et m’inspirer entre les semaines d’école « inter-minables »… Et très tôt, toutes ces escapades étaient chaque fois un bon prétexte pour acquérir un nouveau carnet et en faire des carnets de voyages.
Je suis aussi partie en camp chaque été, avec toujours des randonnées en itinérance, des dodos sous tentes, en refuges de montagne ou à la belle étoile, des grands jeux dans la nature, des veillées autour du feu etc… Par la suite, j’ai été animatrice, puis directrice de colos. C’était de beaux moment d’apprentissages et de vie collective.
A l’âge de 10 ans j’ai fait ma première exposition au marché des créateurs de mon village. Je faisais de la peinture « abstraite » à l’acrylique sur des toiles.
Puis le collège, le lycée, le stress des devoirs à rendre, le temps pour faire mes projets et pour peindre qui me manquait cruellement de plus en plus.. Il y avait seulement les cours d’arts plastiques qui me réconfortaient un peu, parfois les maths et la physique mais ça n’a été que de courte durée.
Personne ne comprenait pourquoi je n’aimais pas l’école étant donné que j’étais une élève « brillante » comme disaient les profs…
A l’école, j’admirais du coin de l’œil ceux qui se fichaient de tout ça, ceux qui répondaient au profs, ceux qui séchaient les cours, ceux qui rendaient des pages blanches. Je rigolais aux blagues de ceux qui perturbaient la classe, je donnais volontiers mes devoirs à ceux qui voulaient les recopier. Je voulais être dans le camp de ceux qui étaient contre l’école, car au fond de moi, je savais qu’il y avait quelque chose d’injuste dans ce système.
J’ai pendant longtemps hésité entre faire des études scientifiques ou des études artistiques. En 3ème j’ai dû choisir entre continuer un cursus normal avec bac S ou intégrer un lycée Arts Appliqués. Si seulement j’avais été un peu moins brillante… personne ne m’aurait mis en tête que « pour mon niveau » je ferais mieux de faire un bac S ou qu’en Art Appliqués j’allais me « fermer des portes »… Car, j’ai donc fait le choix du bac S. Aujourd’hui il y a peu de choix de ma vie que je regrette, mais celui-ci, si, je regrette de ne pas avoir commencé plus tôt un parcours artistique. Mes 3 années au lycée ont été atrocement ennuyeuses et inutiles. Heureusement que j’avais tout plein (peut-être même trop) d’autres activités et projets autour pour trouver un sens à me lever le matin.
L’année de ma terminale, j’ai bien plus travaillé sur mes dossiers artistiques pour entrer en école d’arts que sur le programme. J’étais déterminée à intégrer directement une grande école d’art sans passer par une prépa.
J’ai donc été reçue à l’école des Beaux Arts de Lyon, puis, j’ai demandé une équivalence pour entrer à la HEAR à Strasbourg afin de faire de la scénographie. C’était intéressant, mais j’étais toujours ennuyée par un système scolaire hiérarchique et rigide qui ne me convenait pas. J’ai alors décidé de participer à la création d’une école démocratique, NovAgora. Une école pour les enfants de 6 à 18 ans dans laquelle chacun.e était libre de faire ce qu’il avait envie de faire et dont le fonctionnement était démocratique (toutes les personnes, quelque soit leur âge, avaient une voix pour prendre part à toutes les décisions de la vie de l’école). Un lieu de liberté, d’apprentissages, d’explorations, de réflexions, d’émotions… J’ai travaillé 2 années au sein de cette école. 2 années très très intenses et riches en apprentissages de toutes sortes.
Pendant mes 3 années d’études et 2 années de travail dans cette école, c’est aussi le moment de ma vie où je me suis aussi construite et j’ai commencé à expérimenter une manière de vivre, ma manière. J’ai commencé à faire beaucoup d’auto-stop, une pratique qui m’a énormément appris sur la vie et les gens. Je me suis toujours déplacée à vélo. J’ai très vite fait mes courses en vrac. J’ai expérimenté la cuisine végétale sous toutes ses formes. J’ai beaucoup trainé dans les lieux alternatifs de Strasbourg. Je suis allée énormément au théâtre pour rêver. J’ai participé à plusieurs projets performatifs. J’ai pris des cours de théâtre physique. J’ai vécu en coloc’ dans un quartier populaire de Strasbourg. J’ai donné des cours de cuisine dans une école. J’ai rencontré des humain.e.s formidables. J’ai refait le monde. J’ai vadrouillé en France et ailleurs, chez des ami.e.s et dans des lieux chouettes. J’ai participé à divers stages pour découvrir des nouvelles pratiques.
En juin 2019, je me suis rendue compte que j’étais épuisée par mon travail à l’école NovAgora. Alors j’ai finalement décidé de prendre soin de moi, de goûter à la liberté de ne rien faire et de voir ce qu’il se passe quand rien (ou presque) n’est prévu dans mon agenda.
Grace à ce cadeau, de m’offrir du temps, de l’espace, je me suis reconnectée au dessin, à l’écriture, à mon corps, à la cuisine, au plaisir de voyager à vélo.
J’ai passé le confinement d’avril chez mes parents, à la campagne. J’ai été en mode création intense pendant 2 mois. C’était fou ! Comme si tout ce que je n’avais pas pu sortir depuis des années était sorti tout d’un coup là, de manière brute.
L’été 2020, je suis partie voyager à vélo 3 mois en France. Je suis allée chez des ami.e.s et dans des écolieux. Fin septembre, j’avais envie d’habiter dans une petite maison en Bretagne et de démarrer une activité d’artiste. Ce que j’ai fait sans me poser trop de questions.
J’ai dessiné la maison de mes rêves. Le lendemain, ma grand-mère m’a appelée pour me dire qu’un ami à elle pouvait me prêter une maison dans les Monts d’Arrée. J’y ai passé 6 mois d’hiver dans une ambiance assez rustique, avant d’emménager de manière temporaire chez 2 amies au bord de la mer. J’ai ensuite trouvé une petite maison en location dans les Côtes d’Armor où j’habite actuellement.

Aujourd’hui
Depuis Octobre 2020 j’habite donc en Bretagne dans une petite « Maisonumme » dans la campagne des Côtes d’Armor. Ma vie est plutôt douce et paisible. Je remplis mes journées par du dessin, des expérimentations créatives de toutes sortes, de l’écriture, de la cuisine, de la danse, de l’accordéon, des trajets à vélo (je n’ai ni voiture ni permis de conduire, alors je fais tous mes trajets à bicyclette). Je prends aussi souvent le train pour aller faire des stages de danse, de cuisine, aller passer du temps dans des écolieux ou aller voir des ami.e.s et ma famille.
J’essaye d’explorer ce drôle de monde à ma manière, avec des filtres qui me font du bien : le dessin, l’écriture, la cuisine, le corps, la danse, la poésie, le silence, le voyage, la bicyclette, le rire, l’incongru, la simplicité, les couleurs…
Je prends aussi beaucoup de plaisir à partager ce que je fais aux personnes intéressées.
J’aime ajouter de la poésie et de la magie dans la vie, des couleurs et de la chaleur dans les cœurs, des rêves et des paillettes dans les têtes.

Mon travail
J’ai un peu de mal à expliquer mon travail, mais tu peux te balader sur mon site pour avoir un aperçu ce sera plus explicite je pense ! Et sur cette page, je raconte un peu plus précisément mon lien avec chacune de mes activités.

Me rencontrer
Tu souhaites échanger avec moi ? Me rencontrer ? Tu aimerais collaborer avec moi ? Me proposer de participer à un projet ?
N’hésites pas à me contacter ici et me dire pourquoi ! Ce sera un plaisir de te lire et pourquoi pas de se rencontrer chez moi ou ailleurs.
