La Ruine ricane et prends vie.
Ce sont les fourmis qui l’ont appelée
Au début personne ne l’a vu
La Ruine est souvent invisible.
La Ruine est de retour
La Ruine nous dépasse
La Ruine nous enlace.
La Ruine invente une histoire du temps qui passe
La Ruine est le miroir du passé au présent
Et c’est la vitrine du futur imparfait.
Elle est de retour
Sans jamais être partie
La Ruine est là et guette
Quand un jour, elle sort et laisse place à l’ennuie et à l’envie.
Retournes toi et regarde là.
On s’enfuit devant la Ruine
On s’ennuie devant nos rimes.
La Ruine demeure et ne meurt pas, la Ruine est là.
Elle court, elle va bien plus vite que toi.
La Ruine fait plus peur que la nuit.
La Ruine raconte une histoire.
C’est toi qui la regarde et qui l’écoute
Sans toi la Ruine n’existe pas.
On aime pas la Ruine parce qu’elle nous explique le futur qu’on ne veut pas voir.
La Ruine raconte ton histoire.
La Ruine c’est le futur qu’elle dessine.
La Ruine demeure et toi tu fuis
La Ruine c’est le silence et l’absence.
On voit l’absence dans la Ruine comme on voit la naissance d’une abyme.
Retournement de la situation
Je m’extraie de la fusion
Destruction et création
Les deux ont le même son.
La Ruine a des racines impossibles à déterrer
Il y a simplement la ruine que l’on doit accepter.
La Ruine, simple routine du temps.
neCtars sur goyaVe 